Actualités paroissiales



Cette année le 29 juin, la fête de St Pierre et St Paul, tombe un dimanche, occasion de nous arrêter sur les 2 colonnes de l’Eglise, St Pierre représenté avec des clefs : Jésus dit à Pierre : ‘’ Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise. Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux ’’ Mt16,18a.19a et St Paul , avec une épée : ‘’ Prenez l’épée de l’Esprit, c’est-à-dire la Parole de Dieu’’Ep 6, 17
St Pierre et St Paul ,serviteurs et enracinés dans le Christ, nous impressionnent ! Pierre, de dire à Jésus : ‘’ Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ‘’ Mt 6,68 et Paul : ‘’ Malheur à moi, si je n’annonce pas l’Evangile.’’ 1 Co 9,16b
Tous 2, une vingtaine d’année après la résurrection, après avoir sillonné, annoncé la Bonne Nouvelle de Jésus Ressuscité dans le bassin méditerranéen, fondé des communautés chrétiennes, arrivent à Rome où ils sont martyrisés à Rome. ( en 54 St Pierre , 57 St Paul ).
Pourquoi pas cet été, prendre le temps de redécouvrir leur cheminement, leurs parolesdans le Nouveau Testament..
Par leurs intercessions, confions au Seigneur tout ce qui vous tient à cœur…
Demandons au Seigneur leur audace, leur zèle pour la mission…
Nous vous souhaitons un bel été et quand elles arriveront de bonnes vacances ressourçantes, reposantes !
Bel été et portons nous bien dans la prière sans oublier tous ceux qui vivent des situations compliquées !
Pour terminer, nous tenons tous les 2, à remercier vivement tous ceux qui, de près ou de loin, de façon visible ou discrète, aident à la vie paroissiale sur notre ensemble paroissial St Paul, St Vincent et St Polycarpe !
Oui, Deo gratias ! Magnificat – Laudete Dominum !
Père Éric Mouterde (administrateur) et Père Didier Pirrodon
PS : Nous rappelons la dernière permanence à Saint-Paul, samedi 28 juin, 17 h 00-18 h00 pour écoute, confessions.

Textes de la messe du 29 juin
https://www.aelf.org/2025-06-29/romain/messe




HOMÉLIE DU PAPE LÉON XIV
Solennité du Corps et du Sang du Christ
Chers frères et sœurs, qu’il est beau d’être avec Jésus ! L’Évangile qui vient d’être proclamé en témoigne lorsqu’il raconte que les foules restaient des heures et des heures avec lui à l’écouter parler du Royaume de Dieu et guérir les malades (cf. Lc 9, 11). La compassion de Jésus pour ceux qui souffrent manifeste la proximité aimante de Dieu, qui vient dans le monde pour nous sauver. Quand Dieu règne, l’homme est libéré de tout mal. Cependant, même pour ceux qui reçoivent la bonne nouvelle de Jésus, l’heure de l’épreuve vient. Dans ce lieu désert, où les foules ont écouté le Maître, le soir tombe et il n’y a rien à manger (cf. v. 12). La faim du peuple et le coucher du soleil sont des signes de la finitude qui pèse sur le monde, sur chaque créature : le jour s’achève, tout comme la vie des hommes. C’est à cette heure, dans l’indigence, la misère et des ténèbres, que Jésus reste parmi nous.
Au moment même où le soleil décline et où la faim grandit, alors que les apôtres eux-mêmes demandent de renvoyer la foule, le Christ nous surprend par sa miséricorde. Il a de la compassion pour le peuple affamé et invite ses disciples à prendre soin de lui : la faim n’est pas un besoin qui n’a rien à voir avec l’annonce du Royaume et le témoignage du salut. Au contraire, cette faim concerne notre relation avec Dieu. Cinq pains et deux poissons ne semblent toutefois pas suffisants pour nourrir le peuple : apparemment raisonnables, les calculs des disciples révèlent au contraire leur faible foi. Car, en réalité, avec Jésus, nous avons tout ce qu’il faut pour donner force et sens à notre vie.
À cet appel de la faim, en effet, il répond par le signe du partage : il lève les yeux, dit la bénédiction, rompt le pain et donne à manger à tous ceux qui sont présents (cf. v. 16). Les gestes du Seigneur n’inaugurent pas un rituel magique complexe, mais témoignent avec simplicité de la reconnaissance envers le Père, de la prière filiale du Christ et de la communion fraternelle que soutient l’Esprit Saint. Pour multiplier les pains et les poissons, Jésus divise ceux qui sont là : ainsi, ils suffisent pour tous, voire ils débordent. Après avoir mangé – et mangé à satiété –, ils emportèrent douze paniers (cf. v. 17).
Telle est la logique qui sauve le peuple affamé : Jésus agit selon le style de Dieu, en enseignant à faire de même. Aujourd’hui, en lieu et place des foules mentionnées dans l’Évangile, il y a des peuples entiers, humiliés par la cupidité des autres plus encore que par leur propre faim. Face à la misère de beaucoup, le cumul des richesses par quelques-uns est signe d’une arrogance indifférente, qui engendre la souffrance et l’injustice. Au lieu de partager, l’opulence gaspille les fruits de la terre et du travail de l’homme. Particulièrement, en cette année jubilaire, l’exemple du Seigneur reste pour nous un critère urgent d’action et de service : partager le pain, pour multiplier l’espérance, c’est proclamer l’avènement du Royaume de Dieu.
En nourrissant les foules, Jésus annonce en effet, qu’il sauvera tout le monde de la mort. Tel est le mystère de la foi que nous célébrons dans le sacrement de l’Eucharistie. De même que la faim est un signe de notre pauvreté extrême, ainsi rompre le pain est un signe du don divin du salut.
Mes très chers amis, le Christ est la réponse de Dieu à la faim de l’homme, car son corps est le pain de la vie éternelle : prenez et mangez-en tous ! L’invitation de Jésus embrasse notre expérience quotidienne : pour vivre, nous avons besoin de nous nourrir de la vie, en la prenant aux plantes et aux animaux. Pourtant, manger quelque chose de mort nous rappelle que nous aussi, malgré ce que nous mangeons, nous mourrons. En revanche, lorsque nous nous nourrissons de Jésus, pain vivant et vrai, nous vivons pour Lui. En s’offrant tout entier, le Crucifié Ressuscité se donne à nous qui découvrons ainsi que nous sommes faits pour nous nourrir de Dieu. Notre nature affamée porte la marque d’une indigence qui est comblée par la grâce de l’Eucharistie. Comme l’écrit saint Augustin, le Christ est vraiment « panis qui reficit, et non deficit ; panis qui sumi potest, consumi non potest » (Sermo 130, 2) : un pain qui nourrit et ne manque pas ; un pain que l’on peut manger mais qui ne s’épuise pas. L’Eucharistie, en effet, est la présence véritable, réelle et substantielle du Sauveur (cf. Catéchisme de l’Église catholique, n. 1413), qui transforme le pain en Lui-même, pour nous transformer en Lui. Vivant et vivifiant, le Corpus Domini fait de nous, c’est-à-dire de l’Église elle-même, le corps du Seigneur.
C’est pourquoi, suivant les paroles de l’apôtre Paul (cf. 1 Co 10, 17), le Concile Vatican II enseigne que « par le sacrement du pain eucharistique, est représentée et réalisée l’unité des fidèles qui, dans le Christ, forment un seul corps. À cette union avec le Christ, lumière du monde, de qui nous procédons, par qui nous vivons, vers qui nous tendons, tous les hommes sont appelés » (Const. dogm. Lumen gentium, n. 3). La procession que nous allons bientôt commencer est le signe de ce cheminement. Ensemble, pasteurs et troupeau, nous nous nourrissons du Très Saint Sacrement, nous l’adorons et nous le portons dans les rues. Ce faisant, nous le présentons au regard, à la conscience, au cœur des personnes. Au cœur de ceux qui croient, pour qu’ils croient plus fermement ; au cœur de ceux qui ne croient pas, pour qu’ils s’interrogent sur la faim que nous avons dans l’âme et sur le pain qui peut la rassasier.
Restaurés par la nourriture que Dieu nous donne, nous portons Jésus dans le cœur de tous, lui qui implique tout le monde dans l’œuvre du salut, invitant chacun à participer à sa table. Heureux les invités qui deviennent témoins de cet amour !

Prière au Saint-Sacrement
Le voici, le pain des anges,
il est le pain de l’homme en route,
le vrai pain des enfants de Dieu,
qu’on ne peut jeter aux chiens.
D’avance il fut annoncé
par Isaac en sacrifice,
par l’agneau pascal immolé,
par la manne de nos pères.
Ô bon Pasteur, notre vrai pain,
ô Jésus, aie pitié de nous,
nourris-nous et protège-nous,
fais-nous voir les biens éternels
dans la terre des vivants.
Toi qui sais tout et qui peux tout,
toi qui sur terre nous nourris,
conduis-nous au banquet du ciel
et donne-nous ton héritage,
en compagnie de tes saints.
Amen.

Des intentions de messe pour votre famille, vos proches … :
— Rendre grâce à Dieu pour un anniversaire de naissance, de baptême, de mariages ( à fêter ! ), pour un évènement heureux…
— Confier une intention de prière au Seigneur pour une personne en souci, malade… pour un évènement important…
— Confier un défunt à la miséricorde du Seigneur et à la prière de l’Eglise…
Alors, n’hésitez à demander une ou des intentions de messes en donnant votre demande et en laissant votre offrande (18 € si possible pour une intention de messe selon les infos du diocèse) en vous rapprochant de l’équipe des sacristies des 3 clochers ou Père Didier, Père Eric
● Beaucoup de personnes passent sur les quais de Saône ! Alors, leur permettre de se poser, de prier, de vivre la rencontre du Christ, en ouvrant l’église !

- Permanence à Saint-Paul le samedi de 17 h 00 à 18 h 00 pour écoute et confessions.
- Messes dominicales : –
- Saint-Paul : Samedi 18 h 00
- Dimanche 10 h 00 à ND Saint-Vincent
- 11 H 30 à Saint-Polycarpe.
- Accueil migrants-soutien français : Vendredi 10 h 00 à Saint-Polycarpe. Contact : Marie-Thérèse Michel au 06 81 35 35 13
- Visites personnes seules – Personnes malades. En ce temps de Carême, soyons attentif aux personnes, seules, malades chez elle sur notre ensemble, paroissial : échangeons ensemble pour n’oublier personne… ! Vous pouvez prendre contact avec Brigitte Poyet au 06 15 18 14 11 ou brpoy21@gmail.com pour en parler pour voir qui est seul, qui visiter…!
- AIDE SVP pour l’ouverture de l’église Saint-Vincent, spécialement le samedi. Merci de contacter Claire Magne claire.magne@hotmail.com.

contact.ndstvstp@lyon.catholique.fr
contact.StPolycarpe@lyon.catholique.fr
Site internet : https://www.paroisses-pentes-et-saone.fr
